Fini les Sandflies !
Les « Sandflies » ou Mouches noires ce sont ces minuscules mouches dont la piqure douloureuse nous gratte pendant plusieurs jours et nous réveille en plein milieu de la nuit. Ces saletés de bestioles apparaissent par centaines comme par enchantement et sont présentes dans tous les endroits paradisiaques de la côte Ouest de Nouvelle Zélande, car c’est en tant normal assez humide. On a d’ailleurs pu le constater dans un camping du DOC gratuit où nous étions les seuls au cœur de montagnes au bord de la rivière avec l’idée de faire du feu… en voyant le nombre de ces mouches se ruer à l’intérieur du van on a vite compris pourquoi le camping était gratuit et pourquoi nous étions les seuls.
Donc après notre merveilleux noël au camping et son ambiance survoltée, on a pu terminer ce passage incontournable qu’est la cote ouest de l’ile du sud et aussi se débarrasser de ces fichues Sandflies !!!! Enfin… pour un moment.
Mais avant ça on a pu voir pleins de choses en passant tout d’abord par les glaciers de Franz Joseph et de Fox glacier qui sont assez uniques car ils sont parmi les seuls, avec ceux d’Argentine, à être présents à d’aussi basses altitudes : ici ils descendent à 200 m environ et sont hyper accessible, donc très très touristiques, sans parler des hélicoptères qui nous survolent à la moindre éclaircie.
Moins chanceux que sur le reste de la cote ouest on est resté scotché dans une auberge de jeunesse et profiter de la free soupe, du free tea, free coffee, et du free pop corn en regardant une free cassette video du « seigneur des anneaux » of course, en attendant que la pluie cesse !
Après cette cession squatte de canapé nous voilà donc prêt à faire une bonne rando... Et quelle rando ! 6h de marche (sous le soleil) sur le Coopland track pour grimper dans la montagne non loin du mont Cook (sommet le plus haut de nouvelle zélande) et rejoindre la hutte de « Welcome flat hut » où se trouve le but ultime de cette rando : des thermes naturels « les hot pools » qui sont des piscines peu profondes d’eau très chaude contenant du souffre. Cette eau qui jaillie de la montagne provient de l’activité volcanique car ici on se trouve à la séparation entre les plaques tectoniques australienne et pacifique. Au passage on a pu rencontrer les 2 français dont un breton (encore) qui sont les gardiens bénévole de la hut et qui avait l’air de bien s’amuser à entretenir le coin et poser des pièges pour choper les possums et autre rats et furets. Après ça les 6 heures de marche du retour on été très dures.
